Le secteur du bâtiment génère 46 millions de tonnes de déchets par an en France, soit plus que les ménages (environ 30 millions de tonnes) et cinq fois moins que les travaux publics (220 millions de tonnes). Les déchets du bâtiment proviennent pour plus de 90 % des travaux de déconstruction et de réhabilitation et pour le reste de la construction neuve (7 %)*.
*Sources FFB
Ce contexte de nécessité du recyclage va aussi fortement évoluer dès le 1er janvier 2023 avec l’entrée en vigueur de la Responsabilité Élargie du Producteur (REP). Isover Recycling répond parfaitement à ces exigences à venir en assurant la reprise des laines de verre usagées issue du BTP.
LA LAINE DE VERRE ISOVER EST RECYCLABLE À 100 % ET À L’INFINI
En remplaçant le sable par du calcin dans la composition de sa laine de verre, Isover permet de faire des économies d’énergie conséquentes puisque fondre du calcin nécessite des températures de fusion nettement plus faibles que celles nécessaires pour le sable.
ISOVER INVESTIT 10 MILLIONS D’EUROS DANS UN PROTOTYPE INDUSTRIEL DE REFONTE DE LA LAINE DE VERRE : LE SBM, UN FOUR DE RECYCLAGE NOUVELLE GÉNÉRATION
Une technologie pilote
Le projet vise à construire un four qui transformera des rebuts de laine de verre en calcin (verre recyclé), qui sera ensuite réintroduit en totalité dans les fours de fusion électrique en tant que matière première afin de créer de la nouvelle laine de verre.
Avec ce procédé, Isover permet un cycle de vie optimal à la laine de verre.
Cette technologie aura vocation à être dupliquée par la suite sur d’autres sites européens du groupe, en Allemagne et en Suède. Pour ces trois fours, Isover a obtenu de l’Union européenne 4,1 millions d’euros de subvention. Isover a également reçu une aide financière de l’ADEME Pays de Loire pour ce projet vertueux.
Le projet représente un investissement total de 10 millions d’euros en incluant les bâtiments, installations techniques et raccordements. Le four est en cours de construction à l’usine de Chemillé en Anjoux, lieu stratégique afin de permettre une large occupation du territoire avec Orange (et son four de recyclage Oxymelt).
» Nous disposions déjà d’un four sur le site d’Orange (Vaucluse), le principe de faire entrer la laine de verre en fusion est le même mais ce nouveau four sera différent, permettant un calcin de meilleure qualité, une consommation énergétique et des émissions de CO2 bien moindres. Il permettra également de recycler de plus grande quantités. » explique Lucie Charbonnier, directrice Développement durable d’Isover.
ISOVER RECYCLING, LA PREMIÈRE FILIÈRE AU MONDE DE RECYCLAGE DES DÉCHETS DE CHANTIER EN LAINE DE VERRE POUR ÉVITER LES ENFOUISSEMENTS ET FAVORISER UN CYCLE DE VIE DU PRODUIT EN BOUCLE FERMÉE
La démarche responsable d’Isover répond par anticipation aux enjeux de collecte des déchets de la laine de verre qui représentera
- plus de 150 000 tonnes par an à l’horizon 2030.
Un gisement qui pourrait encore augmenter avec le plan de rénovation énergétique des bâtiments.
- Aujourd’hui, ce gisement s’élève à environ 100 000 tonnes.
*Taux de calcin interne et externe.
ISOVER RECYCLING ET L’OXYMELT EN CHIFFRES
Plus de 500 tonnes
de laines de verre usagées en 2022 soit près de 500 000 m2 qui ne seront pas enfouis.
Objectif à 2030 de 20 000 tonnes
Plus de 100 collecteurs
qui font la promotion de notre filière auprès des acteurs de la déconstruction afin de capter davantage de déchets de laine de verre.
15,9 %
de réduction de ses déchets de production non valorisés depuis 2010.
128 000 tonnes
de matières premières recyclées** (calcin) réinjectées dans la fabrication de nouvelle laine de verre Isover.
**Déchets ménagers.
ZOOM SUR ISOVER RECYCLING
À propos d’Isover
Isover, marque du groupe Saint-Gobain, est le leader mondial des solutions d’isolation durable. Depuis plus de 85 ans, Isover porte l’innovation sur l’ensemble de ses marchés et développe des isolants multimatériaux pour répondre aux enjeux croissants de bien-être et d’efficacité thermique et acoustique de ses clients. Isover conçoit et fabrique ses produits localement et étudie, dans une démarche d’amélioration continue, leur impact sur l’environnement, l’efficacité énergétique, la qualité de l’air et le confort au sein des bâtiments.