- Pour les entreprises françaises, le coût des travaux de reprise représente entre 5 et 10 % de leur chiffre d’affaires ;
- En République tchèque et en Slovaquie, il peut atteindre jusqu’à 30 % du coût total d’un projet ;
- La majorité des pays étudiés déclarent que le manque de communication et de collaboration entre tous les acteurs est la cause principale de la multiplication des reprises ;
- PlanRadar permet de réduire le coût des rectifications sur un chantier de 52 % en moyenne ;
- 89 % des clients de PlanRadar affirment avoir réduit le coût lié aux travaux de reprise.
Le 7 juin 2023 – PlanRadar, plateforme européenne de digitalisation des projets de construction et d’immobilier dans le Cloud, dévoile les résultats de son enquête sur les principales causes et conséquences des reprises dans le secteur de la construction. L’étude, menée auprès de 2551 professionnels dans 15 pays européens, montre que les travaux de reprise peuvent représenter plus de 11 % du coût total d’un projet. Un enseignement qui met en lumière la nécessité pour les entreprises de la construction d’améliorer leur contrôlé qualité en adoptant des stratégies et des processus de gestion de projets efficaces pour réduire le risque de reprises.
Sander van de Rijdt, co-fondateur et CEO de PlanRadar, déclare : « La tenue des délais reste l’une des priorités des entreprises de construction. En cela, les imprévus liés aux travaux de reprise ont non seulement des conséquences économiques, mais aussi des répercussions sur le projet et l’entreprise dans son ensemble. Dans ce marché très complexe, les entreprises n’ont donc pas d’autre choix que d’améliorer leur contrôle qualité. En misant sur le numérique pour réduire le risque de reprises, elles pourraient économiser chaque année plusieurs millions d’euros ».
Les 15 pays étudiés : Allemagne, Autriche, Suisse, Espagne, France, Hongrie, Italie, Pologne, Serbie, Croatie, République tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Roumanie, Slovénie
Le manque de communication : la principale cause des travaux de reprise
Dans le secteur de la construction, les reprises représentent les travaux de réfection supplémentaires à effectuer sur un projet en raison de défauts, de lacunes ou de changements survenus au cours du processus de construction. Si les causes sont variées (erreurs humaines, mauvaises qualité des matériaux…), dans la majorité des pays étudiés (12 pays sur 15) la multiplication des reprises est principalement due à une mauvaise communication entre les parties prenantes et les équipes. Pour 61 % des entreprises françaises, ces lacunes sont même la cause principale des travaux de réfection. Un constat partagé par les entreprises italiennes (62,5 %) et polonaises (61,5 %).
Le manque d’organisation et la mauvaise gestion des documents de chantier sont mentionnés en deuxième position. Les entreprises interrogées pointent notamment du doigt les difficultés pour trier et organiser les documents sur un chantier. Une situation qui impacte les équipes et peut entraîner des retards et des malentendus sur les tâches à réaliser.
En outre, l’insuffisance des contrôles qualité est citée comme le troisième facteur favorisant le risque de reprise. Pour 57 % des entreprises hongroises, tchèques et slovaques et 55,5 % des firmes slovènes, croates et serbes, le contrôle qualité a même une influence décisive. A l’inverse, l’Italie, la Pologne et la Roumanie considèrent que les erreurs de contrôle qualité n’ont qu’un impact modéré sur les reprises.
Des conséquences économiques, réputationnelles et environnementales
Tous les pays étudiés attribuent aux travaux de reprise un coût économique significatif. Les entreprises françaises estiment par exemple que ce type de travaux équivaut à 5 à 10 % de leur chiffre d’affaires tandis qu’en République tchèque et en Slovaquie, ce coût peut atteindre jusqu’à 30 % des coûts totaux du projet. Selon leur gravité, les reprises peuvent également entraîner des retards de livraison et une dégradation des relations entre entreprises de construction et leurs clients pour 8 pays sur 12.
Le Royaume-Uni, la France et l’Espagne considèrent également que le gaspillage de matériaux, conséquence des travaux de reprise constitue une autre conséquence majeure. Ainsi, sur le marché britannique, environ 13 % de tous les matériaux solides livrés sur les chantiers de construction restent inutilisés, ce qui représente quelques 10 millions de tonnes de matériaux pour la plupart non-recyclables.
Accélérer la digitalisation pour limiter les risques de reprise
La majorité des entreprises sondées admettent que les coûts de reprise sur site pourraient être réduits grâce à une meilleure communication entre toutes les parties prenantes et à une planification précise et réaliste des tâches. Sur 11 pays analysés sur cette question, 8 estiment qu’une planification efficace, précise et détaillée réduirait efficacement le travail de suivi.
En outre, d’autres facteurs permettraient de limiter le risque de reprise comme l’utilisation d’outils numériques qui facilitent la gestion des documents, le contrôle qualité ainsi que la traçabilité du respect des normes et des réglementations. D’autres pays comme le Royaume-Uni manifestent leur intérêt pour l’automatisation et la standardisation des tâches à l’aide de jumeaux numériques ou de l’IA pour améliorer les techniques de construction.
Retrouvez l’étude complète sur ce lien
*Etude menée par PlanRadar en février 2023 sur les causes et conséquences des travaux de reprise dans le secteur de la construction, menée auprès de 2551 entreprises européennes dans 15 pays : Allemagne, Autriche, Suisse, Espagne, France, Hongrie, Italie, Pologne, Serbie, Croatie, République tchèque, Royaume-Uni, Slovaquie, Roumanie, Slovénie. Les autres sources proviennent principalement des données publiques d’experts, d’instituts indépendants et d’organismes professionnels et gouvernementaux.
A propos de PlanRadar :
PlanRadar est une plateforme de digitalisation des projets de construction et d’immobilier dans le Cloud, implantée en France avec un bureau à Paris et conçue à Vienne, en Autriche, en 2013. Disponible en mode SaaS (Software as a Service) sur tous les écrans de la vie numérique, PlanRadar réinvente et simplifie la gestion collaborative tout au long du cycle de vie d’un bâtiment, du plan au suivi d’exploitation, à travers un journal de chantier et une interface qui optimise les flux de collaboration équipe, la centralisation et le stockage de toutes les informations et intègre documents, photos et vidéos à la volée. Logiciel de référence et compagnon BIM (Business Information Modeling) en mode projet, PlanRadar est à l’écoute des processus métier et s’adapte en permanence aux besoins des professionnels. Présent à travers 18 bureaux dans le monde, PlanRadar bénéficie de la confiance de ses 120 000 utilisateurs dans plus de 65 pays, mais aussi de la communauté financière. En janvier 2022, elle a ainsi bouclé un tour de table de 69 millions de dollars co-dirigé par Insight Partners et Quadrille Capital pour accélérer sa croissance à l’international et son développement technologique