Malgré une année particulière marquée par la crise du covid-19, les chaudiéristes biomasse sont satisfaits des résultats de l’année 2020. Avec près de 17 000 chaudières biomasse vendues et installées, le volume d’appareils est presque à l’équilibre avec celui de 2019. Si ces résultats sont encourageants pour la pérennité et la croissance de la filière, ils sont tout de même peu représentatifs du potentiel de son développement. En effet, le premier trimestre 2020, avant crise, annonçait une croissance exponentielle pour les chaudières biomasse avec +53% de croissance par rapport à la même période en 2019. Cette tendance s’est confirmée lors du deuxième trimestre, qui malgré le début de la crise, enregistre une croissance de 16% par rapport à l’année d’avant. Les 3e et 4e trimestres ont subi plus durement le ralentissement des chantiers et des commandes avec respectivement des reculs de -20% et -17%.
Concernant les équipements, si les chaudières à bûche et à plaquette sont en baisse, les chaudières à granulés tirent leurs épingles du jeu. Elles ont représenté en 2020 84% des ventes contre 81% en 2019.
Focus sur les équipements : Le granulé en hausse, la bûche en baisse
L’année 2020 est marquée par une grande tendance : La chaudière à granulés connait un véritable engouement avec plus de 13 500 appareils installés soit une hausse de 4% par rapport à 2019. Un succès qui peut s’expliquer par sa modernité et sa simplicité d’utilisation.
En revanche, les chaudières à bûches connaissent un recul marqué en 2020 avec une baisse de 18%. Le SFCB rappelle que les chaudières à bûches ont toutes leur place dans le mix énergétique français. En effet, la bûche est accessible à tous en termes de prix. C’est aussi un combustible disponible localement pour les habitants des régions rurales françaises. La bûche participe ainsi à l’équilibre de la filière biomasse et à sa pérennité en répondant à des besoins spécifiques de chauffage. Afin de soutenir la filière bûche, le SFCB appelle à un renforcement des aides pour le remplacement des chaudières à bûches non performantes, par de nouveaux équipements plus économes et plus propres.
De leur côté, les chaudières à plaquettes, plutôt destinées aux équipements collectifs, connaissent une légère baisse en cohérence avec le calendrier électorales et les élections municipales de 2020, bousculées par le contexte sanitaire ralentissant ainsi la mise en place des équipes municipales et donc les décisions sur les projets chauffage.