Isover a lancé la Saga “Qui veut gagner en DPE ?”, une série de six fiches diffusées toutes les deux semaines, proposant des solutions personnalisées pour chaque typologie de bâtiment en fonction de leur période de construction. Ces supports didactiques visent à présenter les conseils et solutions pour améliorer le DPE des bâtiments collectifs.
Dans cette nouvelle fiche, Isover dresse le diagnostic et les solutions adaptées aux grands collectifs mitoyens type Haussmanniens et assimilés construits avant 1915.
Cette catégorie représente 3,7 % du parc collectif français, englobant ainsi plus de 632 800 logements.
QUELLES SONT LES CARACTÉRISTIQUES DE CES LOGEMENTS ?
Parois verticales
Maçonnerie en pierres de taille, briques, pans de bois, présence detorchis dans certaines régions.
Plancher bas
Caves.
Plancher haut/toiture
Pans multiples, toitures mansardées.
OÙ SONT LES DÉPERDITIONS ÉNERGÉTIQUES ?
La déperdition énergétique dans ce type de logement se fait essentiellement par la ventilation (24 %), les fenêtres (21 %) et les murs (14 %).
Les déperditions pouvant être évitées par l’isolation représentent ainsi 34 %.
COMMENT GAGNER EN DPE ?
Quels travaux prioriser ?
L’isolation des murs constitue le premier volet à aborder, car ce sont généralement les plus grands contributeurs aux déperditions thermiques.
L’isolation des murs se fera dans la majorité des cas par l’intérieur côté rue, en raison de la présence récurrente d’éléments architecturaux en façade (modénatures, esthétique des matériaux). Les façades non visibles, côté cour, peuvent être isolées par l’extérieur, afin de ne pas perdre d’espace intérieur.
Pour l’isolation thermique des murs par l’intérieur, la pose d’une membrane de gestion de la vapeur d’eau permettra de maîtriser les échanges de vapeur d’eau, d’éviter les pathologies et d’assurer la pérennité du bâti dans son ensemble. Il faudra également veiller à ce que l’enduit de façade ou le parement extérieur soit imperméable à l’eau liquide et laisse passer la vapeur d’eau.
Privilégiez l’isolation par soufflage pour les combles perdus pour des raisons de facilité.
Pour les caves, l’isolation en projection se prête bien aux grandes surfaces, irrégulières ou avec beaucoup de points singuliers. Une isolation thermique en panneaux en sous-face de dalle est idéale pour les espaces restreints de type caves et locaux techniques sous plancher bas.
Une isolation thermique en panneaux est idéale pour les espaces restreints de type caves et locaux techniques sous plancher bas.
Une fois que ces travaux d’isolation ont été réalisés, il devient alors pertinent d’optimiser le système énergétique global du bâtiment. Il est recommandé d’isoler les réseaux d’eau sanitaire et de chauffage, de changer les menuiseries si ça n’a pas déjà été fait et, si inexistant, d’installer un système de ventilation contrôlée.
Une isolation des réseaux d’eau chaude sanitaires et de chauffage permet d’améliorer le rendement des systèmes énergétiques, et donc d’optimiser la consommation d’énergie et le confort des occupants.
L’isolation des parois opaques* doit s’accompagner de 2 opérations pour maximiser la performance :
- Le remplacement des menuiseries en parties privatives et communes :
- Adapter la performance et la position de la menuiserie en fonction de l’isolation .
- Privilégier l’installation de protections solaires extérieures pour les baies exposées et les fenêtres de toit.
- L’installation d’une ventilation :
- S’orienter vers une VMC simple-flux hygroréglable avec grilles d’entrées d’air obligatoires.
- Étudier la possibilité d’une VMC double-flux, plus performante, si l’enveloppe du bâti est étanche à l’air et que la configuration des locaux est favorable.
Cette séquence d’intervention assure une approche progressive et cohérente pour une rénovation énergétique complète.
* Les parois opaques regroupent principalement les murs, le toit, les combles et le plancher.
QUELLES SOLUTIONS UTILISER ?
LA FICHE RÉSUMÉE EN VIDÉO
À NE PAS MANQUER !
La prochaine fiche de la Saga se concentrera sur les moyens et grands collectifs de 1915 à 1945, affichant une performance énergétique moyenne avec une classe de DPE E/F. Cette catégorie représente 3,4% du parc collectif français, englobant ainsi plus de 567 200 de logements.