Nantes, le 15 septembre 2025 – Le 1er janvier 2026, le mécanisme d’ajustement carbone aux frontières (MACF ou CBAM en anglais) de l’Union Européenne entrera effectivement dans sa phase opérationnelle. Avec le marché européen du carbone (ETS), l’UE est désormais dotée des outils indispensables à l’atteinte de ses objectifs de décarbonation de l’industrie, tout en préservant la compétitivité des acteurs en Europe. Les politiques publiques se déploient pour accélérer la transition vers les ciments bas carbone.
MACF et ETS, deux dispositifs complémentaires pour décarboner l’industrie
Depuis le 1er octobre 2023, l’Union européenne a enclenché une étape décisive dans sa politique climatique avec la mise en œuvre progressive du Mécanisme d’Ajustement Carbone aux Frontières (MACF, ou CBAM en anglais). Ce dispositif, complémentaire au marché européen du carbone (ETS), vise à réduire les émissions de gaz à effet de serre liées aux produits importés et à préserver la compétitivité des industries européennes engagées dans la transition énergétique.
Dès le 1er janvier 2026, les entreprises importatrices devront acheter et restituer des certificats CBAM correspondant aux quantités de CO2 contenu dans les produits importés. Par souci de simplification, l’Union Européenne a assoupli la mise en œuvre opérationnelle en permettant aux acteurs économiques de procéder aux achats de certificats en 2027 et non tout au long de l’année 2026, mais ceux-ci concerneront bien les volumes importés au cours de l’année 2026. Le MACF entre donc bien en vigueur dans quelques semaines, au bénéfice de la lutte contre le changement climatique.
Une montée en puissance qui garantit investissements pour la décarbonation et équité entre les acteurs
Les quotas carbones gratuits accordés aux producteurs européens seront progressivement réduits à partir du 1er janvier 2026 jusqu’à s’éteindre en 2034, ce qui aboutit à une concurrence parfaite entre producteurs européens et importateurs. Le rythme de montée en puissance du MACF est identique à celui de la baisse des quotas gratuits.
En conséquence, dans les années à venir, les produits concernés par la réduction des quotas gratuits et par le MACF progressif, dont le ciment, afficheront des prix qui refléteront de façon croissante leur contenu carbone.
Cem’In’Eu à l’avant-garde des ciments bas carbone
Dès 2023, Cem’In’Eu a lancé sur le marché deux ciments bas carbone Fusiovrac et Fusiocim (sac) produits sur le site de Rhône Ciments présentant une empreinte carbone réduite de 20% par rapport à des ciments classiques. Avec ces deux produits qui ne nécessitent aucun changement d’habitude pour les utilisateurs, Cem’In’Eu contribue activement à accélérer la décarbonation du secteur de la construction et offre des solutions concrètes et immédiates à ses clients et aux acteurs de la filière construction.
« Malgré les polémiques, le mécanisme d’ajustements aux frontières entre enfin en vigueur et va permettre, en lien avec la baisse des quotas gratuits alloués aux industriels européens d’internaliser le coût du carbone dans les prix des produits industriels. C’est une bonne nouvelle pour la lutte contre le changement climatique et contre ses effets perceptibles par tous ! Ces dispositifs mis en place par l’Union Européenne sont un exemple concret de politique publique efficace et équilibrée au service de la transition de notre économie européenne. », déclare Fabien Charbonnel, directeur général de Cem’In’Eu.
Dates et Chiffres clés
- –13 % d’émissions de GES liées au transport depuis 2020
- 2015 : Création de Cem’In’Eu
- Octobre 2018 : Ouverture du site de Tonneins (Lot et Garonne)
- Juin 2021 : Ouverture du site de Portes-lès-Valence (Drôme)
- 2023 : Lancement du FUSIOVRAC et FUSIOCIM sur le site de Rhône Ciments
- 35 salariés en moyenne par usine
À propos de Cem’In’Eu
Cem’In’Eu est une jeune entreprise industrielle qui développe un concept innovant de production et de commercialisation de ciment en Europe, avec une stratégie de réduction de l’impact carbone de son activité et de ses produits. Son approche réside dans l’implantation de petites unités de production compactes et standardisées implantées au cœur de ses marchés et des bassins économiques régionaux, chaque usine étant embranchée au réseau ferré ou accessible par voie d’eau. Les deux filiales françaises opérationnelles, Aliénor Ciments dans le Sud-Ouest et Rhône Ciments dans la Vallée du Rhône, sont en fort développement et en passe d’atteindre leur pleine capacité de production.