Les zones périurbaines en Europe, un maillon clé dans la lutte contre les problèmes sanitaires liés à la vétusté du parc immobilier.
• Depuis les années 1960, le dynamisme démographique des zones périurbaines en Europe a été beaucoup plus fort que celui des centres-villes, avec une croissance supérieure de 54 %.
• 2/3 de ce parc résidentiel européen, composé à 62 % de logements individuels, a plus de 40 ans : or cet habitat individuel vieillissant pose des problèmes de santé et montre un besoin réel de rénovation.
Le Groupe VELUX a dévoilé aujourd’hui l’édition 2018 du Baromètre de l’Habitat Sain, à l’occasion d’un événement qui réunit à Bruxelles experts scientifiques, représentants du secteur de la construction, architectes et responsables politiques.
4e édition de cette étude pan-européenne, dressant un état des lieux de l’habitat européen et des effets du logement sur la santé de ses occupants, le Baromètre 2018 jette un éclairage cru sur une réalité particulièrement prégnante dans les zones périurbaines des villes d’Europe.
Périurbanisation et habitat insalubre
Si l’urbanisation est un phénomène bien connu, on sait moins que ce sont surtout les zones périurbaines qui en Europe enregistrent la plus forte croissance, supérieure de 54 % à celle des villes entre 1961 et les années 2010.
L’habitat pavillonnaire reste un idéal pour de nombreux Européens, qui recherchent hors des villes un immobilier meilleur marché, de l’espace et une qualité de vie. Cet habitat en maison individuelle représente 62 % du parc résidentiel de ces zones intermédiaires.
Or une bonne partie de ce parc est devenue vétuste, voire insalubre. La part de logements construits avant 1945 est de 22,69 % dans l’Union européenne, la part de logements construits entre 1945 et 1979 s’élève à 42,17 %. Au total, les trois quarts des bâtiments européens ont un piètre bilan énergétique : le parc immobilier représente à lui seul 40 % de la consommation d’énergie en Europe et plus du tiers de ses émissions de CO2.
« L’étude publiée cette année montre qu’il y a une bataille importante à mener dans les périphéries pour assainir le parc immobilier. Nous devons tous nous mobiliser sur la question de l’habitat pour pouvoir tenir les engagements pris en 2016 dans l’Accord de Paris sur le Climat. L’effort ne peut pas être unilatéral : politiques, professionnels et particuliers ont tous un rôle à jouer. Depuis la première parution de ce rapport en 2015, l’ambition du Baromètre VELUX de l’Habitat Sain a été de nouer des partenariats avec des acteurs reconnus du monde de la recherche, pour agréger les connaissances et les données préalables à une prise de décision éclairée à tous les niveaux », a déclaré David Briggs, PDG du Groupe VELUX.
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