L’étude « L’avenir de la construction en France » menée par Procore auprès de plus de 200 dirigeants du secteur de la construction en France révèle que les aléas économiques du secteur ont catalysé la transformation numérique dans l’ensemble du secteur, les décideurs étant à la recherche d’une plus grande productivité et d’une meilleure rentabilité.
- Près de 2 entreprises sur 5 (38%) prévoient d’introduire des plateformes de gestion de la construction dans leurs activités au cours des 12 prochains mois.
- 38 % des entreprises de construction françaises amorcent leur transition numérique.
- 28% classent la maîtrise de la technologie comme la compétence qui, selon elles, sera la plus demandée dans le secteur de la construction
- 80% affirment que la décarbonisation sera un défi important pour eux dans les 3 prochaines années.
Procore Technologies, Inc., l’un des principaux fournisseurs mondiaux de logiciels de gestion de la construction, présente aujourd’hui son nouveau rapport de référence intitulé « L’avenir de la construction en France ». L’enquête, menée auprès de plus de 200 directeurs et cadres dirigeants en France, a examiné l’état de l’industrie, son niveau de maturité numérique ainsi que les défis et les opportunités auxquels les entreprises sont confrontées dans leur quête de productivité, de profit et de performance.
Aujourd’hui, le monde de la construction est confronté à de nombreux défis qui l’obligent à se réinventer afin de conserver un modèle économique vertueux. Dans ce contexte de reprise, les professionnels de la construction ont identifié le manque de visibilité sur les futurs projets potentiels (25,37 %), la gestion des litiges et des paiements avec les clients (24,38 %) et le fait de faire face à la hausse des coûts tout en augmentant la productivité (23,88 %) comme les principaux défis à relever dans les 12 mois à venir¹.
En outre, l’éternelle prolifération des travaux de reprise continue de faire dérailler le secteur sur la voie de la rentabilité. Les personnes interrogées ont révélé qu’en moyenne en France, 21 % du temps d’un projet typique était consacré à la reprise ou à la rectification de problèmes. Ces problèmes doivent être résolus si les entreprises ou les individus veulent respecter leurs priorités pour l’année à venir et ainsi rester compétitifs.
Malgré les défis considérables auxquels le secteur est confronté, 74 % des décideurs, au global, disent s’attendrent à ce que le nombre de projets augmente de 20 % ou plus au cours des 12 prochains mois.
« Dans un environnement où les pressions auxquelles les entreprises sont confrontées proviennent des résultats plutôt que des décideurs, l’intérêt de la transition numérique pour les acteurs du monde de la construction devient évident. Aujourd’hui, près 2 entreprises sur 5 (38 %) prévoient d’introduire des plateformes de gestion de la construction dans leurs activités au cours des 12 prochains mois. », commente Irmak Arkun, chef de produit chez Procore France.
Le secteur de la construction reconnaît le pouvoir de transformation de la technologie et des données
L’industrie est consciente des avantages de la technologie comme alternative aux processus basés sur le papier, mais une forte dépendance à l’égard de ce dernier demeure. En effet, environ 40 % gèrent leurs processus (tels que l’estimation et la tarification, la qualité, la gestion de la conception, la sécurité, le contrôle des coûts et bien plus encore) sur papier ou sur des plateformes de messagerie comme WhatsApp.
Toutefois, l’étude révèle que 54 % des entreprises françaises ont démarré leur transition numérique. En ce qui concerne le volet économique, les entreprises ont déclaré qu’elles pourraient économiser 24 % (moyenne : pourcentage des économies potentielles) si elles recueillaient, intégraient et standardisaient plus efficacement les données.
60% des décideurs français interrogés ont d’ailleurs exprimé leur préférence pour les solutions intégrées car elles permettent de répondre à la majorité de leurs besoins, nécessitent moins d’investissement initial et sont plus rapides à mettre en place. La possibilité de cibler un besoin professionnel en particulier et le fait qu’une plateforme intégrée diminue les risques que les incidents impactent les autres systèmes de l’entreprise font également partie des principales raisons pour lesquelles les entreprises préfèrent des solutions logicielles individuelles.
Enfin, l’intégration de l’ensemble des données et informations est un avantage de taille pour les professionnels du secteur qui évitent ainsi la perte partielle de cette dernière à travers les différents flux. Selon l’étude, l’exploitation des données apporte une meilleure prise de décision et une productivité renforcée et les entreprises estiment que la « Réduction des coûts » est le premier avantage à retirer d’un investissement accru dans la collecte, l’intégration et la standardisation des données.
Un secteur résolument tourné vers l’avenir
Le secteur de la construction connaît un renouveau dans ses valeurs et ses engagements, permettant ainsi de créer une vraie culture d’entreprise. D’une part, le bien-être du personnel devient une priorité. D’autre part, ce sont les normes pour le développement durable et la responsabilité sociétale dans son ensemble qui importent.
En effet, l’étude montre qu’aujourd’hui la culture positive au travail est en train d’évoluer dans le secteur de la construction et les entreprises prévoient d’en faire encore plus au cours des 12 prochains mois. Parmi les répondants, 42 % déclarentavoir mis en place des initiatives ou des politiques de bien-être et de santé mentale pour améliorer l’épanouissement de leur personnel et réduire le risque de burn-out. 43 % des répondants ont mis en place des politiques de diversité et d’inclusion et 48 % des décideurs interrogés ont mis en place une politique de réduction du temps de travail pour favoriser un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
Pour ce qui est du développement durable, on constate aujourd’hui que seulement 36% des répondants se conforment à la norme ISO 14001 liée au système de gestion de l’environnement et 17 % ne prévoient pas de la suivre au cours des 12 prochains mois. Malgré cela, les jeunes générations de travailleurs, notamment la génération Z, sont très sensibilisées à la question du développement durable et de la responsabilité sociétale et parmi les objectifs majeurs des décideurs, on trouve la réduction des émissions de CO2. En effet, 80 %⁴ disent que la décarbonisation sera un défi important pour eux dans les 3 prochaines années.
Irmak Arkun conclut : « Ces résultats ne sont pas seulement une bonne nouvelle pour aujourd’hui, mais aussi pour l’avenir. Face aux vents contraires persistants dans le secteur de la construction à l’échelle mondiale, les décideurs en France continuent de faire preuve de résilience et d’adaptabilité pour élaborer des stratégies de réussite à long terme. Accélérer la transformation numérique et libérer la valeur des données pour améliorer la prise de décision, la visibilité, la sécurité, l’expérience client, ainsi que la durabilité, permettra non seulement d’améliorer l’efficacité et les résultats du secteur aujourd’hui, mais aussi d’accroître sa capacité à naviguer dans des défis et des attentes imprévus demain. »
Lire le rapport L’avenir de la construction en France in EMEA 2023 ici.
1 Selon le pourcentage le plus élevé de répondants qui ont choisi cette réponse comme l’un de leurs trois premiers choix.
2 Toutes réponses « Oui » combinées.
3 Moyenne : Pourcentage de temps consacré à retravailler ou à corriger des problèmes sur un projet typique.
4 Réponses combinées « Augmentation substantielle (20 % ou plus) » et « Légère augmentation (jusqu’à 20 %) ».