Economie circulaire pour le secteur du bâtiment : Valobat mobilise ses efforts sur la généralisation du geste de tri, l’accélération du réemploi et le soutien à la R&D

Crédit photo Valobat – ETS : GCC AURECA – MOA : Alliade Habitat – Chantier Petit Pont, Vaulx en Velin (69) 

Valobat est le seul éco-organisme, dans le cadre des REP PMCB, ABJ et DEA, à assurer une présence sur tous les circuits de collecte, avec un service complet dédié à tous les metteurs sur le marché et les détenteurs de déchets. Des entreprises de fabrication de produits et matériaux de construction se sont engagées pour fonder cet éco-organisme à la feuille de route ambitieuse : faire progresser le réemploi et le recyclage des déchets du bâtiment. Valobat offre aux entreprises de travaux une solution multi-matériaux de reprise des déchets collectés séparément dans les points de collecte de proximité, et développe les filières de recyclage.

Voilà bientôt un an que la REP PMCB a démarré. Valobat se félicite de la mise en oeuvre des solutions de terrain qui s’intensifient. En témoignent les plus de 8 000 metteurs sur le marché déclarés, tout éco-organisme confondu, et dont plus de 4 700 ont choisi Valobat. Engagé à aller toujours plus loin en facilitant le quotidien des professionnels, l’éco-organisme a mobilisé ses forces, durant cette dernière année, notamment sur la création et le déploiement des services. La mise en place des moyens de collecte se structure autour d’une offre sur-mesure de reprise de déchets complète qui s’adapte à la typologie des chantiers, et à l’organisation des artisans et entreprises. 

Les services de collecte sont en place, Valobat ayant ainsi déployé un réseau de points de reprise à travers tout le territoire en un temps record

  • • 1 080 points de reprise distributeurs, 
  • • 250 déchetteries professionnelles, 
  • • 309 déchetteries publiques, 
  • • 50 plateformes de recyclage d’inertes. 

Valobat a contribué ainsi à la création de près de 1 000 nouvelles installations de reprise de déchets. Ce sont plus de 750 gros chantiers déclarés qui ont été accompagnés depuis fin octobre dernier générant plusieurs centaines de milliers de tonnes supplémentaires. Ces dispositifs ont permis à Valobat de collecter ou soutenir financièrement près de 800 000 tonnes de déchets inertes et non inertes. 

▪ 2024 : INTENSIFIER ! 

Valobat se fixe pour objectif, à fin 2024, le déploiement de 5 000 points de reprise comprenant : 

  • 1 600 points de reprise privés intégrant les distributeurs, les déchetteries professionnelles et les plateformes de recyclage pour les inertes, 
  • 3 400 déchetteries publiques, 
  • 500 entrepôts sur le « Service de reprise entrepôts ». 

Accélérer le geste de tri des artisans et des entreprises de travaux constitue une priorité. L’élaboration d’un plan d’actions ciblé vise à sensibiliser les artisans et les entreprises pour utiliser la palette de services à leur disposition, et les fidéliser. 

Pour accélérer la valorisation des déchets, Valobat va apporter son soutien aux projets de Recherche & Développement. Cette année, la priorité portera sur le recyclage avec par exemple la séparation des matériaux, la préparation au recyclage, la production et l’intégration de matière première recyclée, ou encore la détection de composants perturbateurs au recyclage. L’éco-organisme va également lancer des Appels à Projets pour tester des solutions d’éco-conception. Des actions d’accompagnement de start-up permettront aussi de faire émerger de nouveaux acteurs

Valobat propose un panel de solutions de reprise des déchets pour chaque cas de figure : 

Des services cumulables et adaptables 

L’éco-organisme Valobat se distingue par son panel complet de services de reprise cumulables et modulables selon les déchets à traiter afin d’être au plus près de chaque besoin du terrain. Il enrichit son offre de gestion des déchets pour les entreprises du bâtiment avec le « Service de reprise à l’entrepôt », une première sur le marché. Destiné aux entreprises du bâtiment qui ont la place de stocker et de massifier leurs déchets de chantiers dans leur entrepôt, ce dispositif opérationnel, simple et gratuit, démultiplie les canaux de collecte. 

Crédit photo Atlantique Ouverture 

Pratique, Valobat offre ainsi désormais trois modalités possibles selon les besoins et les types de déchets : 

✓ La mise à disposition par Valobat de bennes de 20 ou 30 m3 par catégorie de déchets (plaques de plâtre, bois, métaux, menuiseries vitrées, plastiques rigides), directement à l’entrepôt dans un espace de stockage, pour les entreprises qui génèrent une quantité minimum de déchets par an. Valobat assure les rotations dès que la benne est remplie. Les frais de location de bennes, de transport et de traitement sont pris en charge par Valobat. 

✓ La possibilité d’apporter son contenant de déchets directement chez un opérateur Valobat, via un transporteur autorisé. Tous les types de déchets de construction (hors inertes), cumulables selon les besoins, sont concernés : métaux, bois PMCB, plâtres, plastiques rigides, menuiseries vitrées, membranes bitumineuses, laine de roche, laine de verre, flux avec tri spécifique (PE-PP ou revêtements de sol PVC ou moquette). 

✓ l’enlèvement en transport, sans frais, de gros volumes de déchets spécifiques tels que les membranes bitumineuses, les déchets requérant un tri spécifique (PE-PP ou revêtements de sol PVC ou moquette). 

Crédit photo Atlantique Ouverture 

Le « Service de reprise à l’entrepôt » vient compléter deux autres services existants : 

« Apport en points de reprise » : pour les chantiers de type petite rénovation d’un bâtiment tertiaire ou d’une maison individuelle, qui génèrent des quantités réduites de déchets, soit environ deux bennes. L’entreprise utilise alors l’application ValoDépôt pour la gestion des opérations et la géolocalisation des 1 300 points Valobat actifs à date. 

« Service de reprise sur chantiers » : pour les chantiers de démolition, de construction ou de rénovation globale de logements collectifs ou de bâtiments non résidentiels, qui vont générer de grosses quantités de déchets triés. La collecte s’effectue alors sur le chantier, via un opérateur de déchets référencé par Valobat. Le coût du traitement des déchets triés est pris en charge par l’éco-organisme (celui du transport reste à la charge de l’entreprise). 

Crédit photo Raboni Bercy 

Enjeux 2024 pour Valobat : 

Accélérer le geste de tri… 

Occuper le terrain, tel est le leitmotiv de Valobat. Convaincu que la réussite passera par le collectif, l’éco-organisme va déployer un plan d’actions dédié pour créer le réflexe de geste de tri et le répéter automatiquement auprès : 

  • des artisans du bâtiment : l’éco-organisme valorisera son offre de reprise sans frais en points de reprise dans les déchetteries publiques, chez les distributeurs et dans les points de reprise professionnels. Une campagne publicitaire d’envergure, en TV, radio et digital, rappellera l’importance du geste de tri pour éliminer les dépôts sauvages. Dans les points de reprise, tout est pensé pour offrir une expérience la plus fluide et simple dans les points de reprise, grâce à des outils pragmatiques (signalétique, guides de tri ou encore PLV). 
  • des entreprises de moyenne et grande taille : Valobat vise à mobiliser la prescription bâtiment, en sensibilisant particulièrement la maîtrise d’oeuvre (architectes et économistes de la construction) sur les bénéfices de la REP, afin d’encourager à la prescription du tri sur les gros chantiers. Il prévoit par exemple de participer à plusieurs salons tels que l’Untec ou encore Architect@work. Pédagogue et clairement illustré, le Guide de Tri continuera à être distribué pour informer sur les consignes à appliquer. 

Sensibiliser, faciliter et… systématiser, Valobat met tout en oeuvre pour que le geste de tri devienne un automatisme. Afin que les artisans du bâtiment adoptent le réflexe, il proposera un programme de fidélisation avec un système de points, en partenariat avec VIPros. Une façon ludique de systématiser l’utilisation du service et de l’application ValoDépôt en récompensant les bonnes pratiques ! 

Côté entreprises, un projet de Trophées récompensant les Bâtiments Circulaires est en cours de conception et se profile pour la fin d’année. 

… et avancer sur le réemploi 

En tant qu’éco-organisme, Valobat se fixe également pour mission d’encourager le réemploi des produits et matériaux issus des chantiers, de l’amplifier et de le rendre possible pour le plus grand nombre d’acteurs et pour un maximum de matériaux et produits, afin de l’inscrire dans la dynamique de l’économie circulaire. Au-delà du cahier des charges et des objectifs chiffrés, l’enjeu se situe sur les habitudes à faire évoluer. L’année 2024 est celle de l’expérimentation, massive et à la hauteur des ambitions : Valobat se met à contribution pour tester différents dispositifs, afin de déployer les plus pertinents à partir de 2025. 

Il a bâti et engagé des actions concrètes visant à créer les conditions de la généralisation du réemploi tel un nouveau marché à part entière. Son mot d’ordre : faire avec et pour la chaîne d’acteurs solidaires afin de créer les meilleures conditions de sa démocratisation. 

  • ▪ L’éco-organisme vient ainsi d’annoncer les projets sélectionnés dans le cadre de son Appel à Manifestation d’Intérêt (AMI) de Soutien aux Projets de Plateformes de stockage réemploi et reconditionnement, parmi la cinquantaine de candidatures reçues. Des projets aussi divers que prometteurs qui démontrent que le réemploi s’appuie sur des acteurs de terrain engagés pour se développer et généraliser cette pratique de bon sens : 

Le CMBC Constructions Métalliques pour son projet SteelAlive 

CEGELEC Nord Grands Projets et son projet de réemploi de câbles électriques DEMANTEC REEMPLOI mobius réemploi Cycle Up Association ENFIN! RÉEMPLOI Le projet Reboot de LA BOITE X Le projet TOTUM de MADE IN PAST Le projet de communication de Minéka Reemprod, la filiale d’ARTICONNEX 

Aplomb – ECO’MAT38 

  • Un Appel à Manifestation d’Intérêt « Animation territoriale », à destination des acteurs de l’animation, permettra de trouver des partenaires en capacité d’accompagner l’acculturation et le passage à l’acte
  • Un appel d’offres sélectionnera également des acteurs de la formation en région. Les maîtres d’ouvrages, les entreprises de travaux et diagnostiqueurs se verront proposer des formations sur le réemploi. 
  • ▪ Valobat a lancé une expérimentation auprès de 350 chantiers pour tester l’efficacité de soutiens financiers (diagnostics ressources, AMO d’accompagnement au réemploi, dépose sélective, transport, réemploi) et calibrer pour 2025 des soutiens pérennes. 

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